Communiqués de presse

Baromètre CNC-GfK 2014 de la vidéo physique

Communiqués de presse

Baromètre CNC-GfK 2014 de la vidéo physique



20.01.2015

Baromètre CNC-GfK 2014 de la vidéo physique

Recul du marché de la vidéo physique : -14% en valeur, -12,4 % en volume

Suresnes, le 16 janvier 2015. En 2014, le chiffre d’affaires des ventes de DVD et de Blu-ray en France est de 799,01 M€. La dépense des ménages en vidéo diminue de 14% par rapport à 2013. Cette évolution tient principalement à la baisse de 15,6 % du chiffre d’affaires des ventes de DVD à 610,69 M€, et dans une moindre mesure à celle du chiffre d’affaires du Blu-ray (-8,2 %) à 188,32 M€. Le Blu-ray représente 23,6 % du chiffre d’affaires de la vidéo de 2014, contre 22,1 % en 2013.

Les volumes de supports vidéo vendus (DVD et Blu-ray) en 2014 ont diminué de 12,4 % par rapport à 2013. Ainsi 90,24 millions de supports ont été vendus en 2014, dont 77,16 millions de DVD (-14,2 % par rapport à 2013) et 13,08 millions de Blu-ray (-0,6 %).

Baisse du prix des DVD de « nouveauté » et progression du prix des Blu-ray

En 2014, le prix moyen de vente d’un DVD de « nouveauté » vendu à l’unité diminue de 3,5 % à 16,59 €. Celui d’un DVD de catalogue progresse de 2,7 % à 8,86 €. Les ventes de DVD entre 17 € et 20 € représentent la principale tranche de prix du marché avec 23,5 % du chiffre d’affaires total, contre 23,7 % en 2013. En volume, les DVD vendus entre 3 € et 8 € constituent la principale tranche de prix avec 28,4 % des volumes en 2013, contre 30,1 % en 2013. En 2014, les ventes de DVD à moins de 3 € représentent 0,4 % du chiffre d’affaires et 2,4 % des volumes.

Le prix moyen d’un support Blu-ray de « nouveauté » vendu à l’unité est de 22,39 € en 2014, en baisse de 3,5 % par rapport à 2013. Celui des Blu-ray de catalogue vendus à l’unité est de 14,07 € (+2,1 %). Les Blu-ray vendus entre 20 € et 25 € constituent la principale tranche en volume avec 25,5 % des ventes, comme en valeur avec 28,9 % du chiffre d’affaires total.

Diminution des recettes des films et du hors film

Le marché de la vidéo physique est dominé par les oeuvres cinématographiques, qui réalisent 479,79 M€ en 2014, soit 60,0 % du total. Les recettes des films en vidéo sont en diminution de 14,4 % par rapport à 2013. Cette évolution s’explique par le recul du chiffre d’affaires des films sur DVD (-15,9 % à 323,85 M€) et sur Blu-ray (-11,1 % à 155,93 M€). En volume, les ventes d’oeuvres cinématographiques diminuent de 14,8 % à 41,09 millions de supports (DVD et Blu-ray) en 2014. Les recettes du hors film reculent de 11,4 % à 290,97 M€, soit 36,4 % du marché (contre 35,3 % en 2013). Le hors film diminue de 7,6 % en volume à 44,87 millions de supports vendus en 2014.

Hausse de la part de marché des films français

En 2014, le cinéma français génère 105,65 M€ de recettes, en baisse de 4,7 % par rapport à 2013 soit un recul moins important que l’ensemble du marché. Ainsi, la part de marché des films français en vidéo progresse à 22,0 % en valeur, contre 19,8 % en 2013. 9,44 millions de DVD et de Blu-ray de films français ont été vendus en 2014, soit une baisse de 10,0 % par rapport à 2013. Les films français réalisent 11,3 % du chiffre d’affaires des ventes de films en Blu-ray.

Recul des ventes de films américains

Le chiffre d’affaires des films américains recule de 12,9 % à 309,95 M€ en 2014. En valeur, la part de marché des films américains progresse pour atteindre 64,6 %, contre 63,5 % en 2013. 25,81 millions de DVD et de Blu-ray de films américains ont été achetés en France en 2014, soit 13,2 % de moins qu’en 2013. Les films américains réalisent 73,2 % du chiffre d’affaires des ventes de films en Blu-ray.

Baisse des ventes de hors film (-11,4 %)

En 2014, tous les segments de marché du hors film affichent un chiffre d’affaires en recul, à l’exception du segment humour dont les recettes progressent de 13,5 %. Les recettes des programmes du segment théâtre diminuent de 37,0 %, l’animation à destination des enfants de 17,7 %, la musique de 14,1 %, la fiction de 12,1 % et les documentaires de 1,6 %. Les recettes de la fiction télévisuelle représentent plus de la moitié de l’ensemble du chiffre d’affaires du hors film en vidéo physique (56,2 % en 2014, contre 57,0 % en 2013). Les recettes de la fiction française diminuent de 12,4 % par rapport à 2013. Leur part dans les recettes totales de la fiction est stable par rapport à 2013 (11,1 %). Le chiffre d’affaires de la fiction américaine recule de 10,4 % à 114,97 M€. Il représente 70,3 % des recettes de la fiction télévisuelle en 2014 (68,9 % en 2013).

Précisions méthodologiques

La consommation de vidéo physique est évaluée par l’institut GfK à partir des ventes réalisées dans les grandes surfaces alimentaires et les grandes surfaces spécialisées, de la vente par correspondance et des ventes sur internet et en librairies. Ces chiffres n’incluent pas les ventes en kiosques et dans les stations-services. Ils excluent également le marché de la location vidéo.

Les nationalités retenues pour les œuvres cinématographiques sont celles enregistrées par le CNC.

A propos du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)

Créé par la loi du 25 octobre 1946, et réformé par l’ordonnance n°2009-901 du 24 juillet 2009 relative à la partie législative du code du cinéma et de l’image animée, le « Centre national du cinéma et de l’image animée » (CNC) est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de la culture, et a à sa tête un président. Le CNC a la personnalité morale et est doté de l’autonomie financière. Il assure, sous l’autorité du ministre chargé de la Culture, l’unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l’État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, notamment ceux de l’audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo. Pour en savoir plus : www.cnc.fr

A propos de GfK

GfK fournit une information, de référence, sur les marchés et sur les comportements des consommateurs. Plus de 13 000 experts des études de marché combinent leur passion à 80 années d’expérience en analyse des données. GfK enrichit ainsi de sa vision globale, les insights locaux dans plus de 100 pays. Grâce à l’utilisation de technologies innovantes et à la maîtrise de l’analyse des données, GfK transforme la Big Data en Smart Data, permettant ainsi à ses clients d’améliorer leur compétitivité et d’enrichir les expériences et les choix des consommateurs. Pour en savoir plus, visitez www.gfk.com/fr et suivez nous sur www.twitter.com/GfK_en


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