Have you heard? NIQ and GfK are now one website. Learn more

Communiqués de presse

Les adolescents et foyers aisés français, moins techno-dépendants

Communiqués de presse

Les adolescents et foyers aisés français, moins techno-dépendants



Suresnes,

30.06.2017

Les adolescents et foyers aisés français, moins techno-dépendants

Enquête GfK : les adolescents et foyers aisés français, moins dépendants à la technologie que la moyenne Monde.

  • Une personne sur trois trouve difficile de faire une pause dans son utilisation de la technologie, même lorsqu’elle sait qu’elle devrait le faire
  • La Chine, le Brésil et l’Argentine affichent les plus hauts niveaux de difficulté à faire une pause technologique quand Allemands, Néerlandais et Belges ont le plus de facilité à « se déconnecter »
  • Les Français se déclarent plus libres face aux nouvelles technologies que la moyenne Monde, et ce même chez les moins de 30 ans et foyers aisés.

Selon une enquête en ligne menée dans 17 pays, GfK révèle qu’un tiers (34 %) des personnes trouvent difficile de faire une pause technologique*, même lorsque qu’elles devraient le faire. A l’inverse, elles sont moins de 1 sur 5 (16 %) à trouver facile de faire cette pause. Les Français affichent une moindre dépendance : seuls 27% déclarant difficile de couper avec la technologie et 22% se disent tout à fait à l’aise pour faire une pause.

Les conclusions des experts de la recherche mondiale GfK, révèlent qu’au niveau international, le sexe ne fait quasiment aucune différence quant aux difficultés éprouvées à éteindre leurs périphériques ou à « se déconnecter » de la technologie. Les pourcentages affichés entre hommes (33%) et femmes (35%) sont presque identiques.
En France, on note un profil contrasté chez les femmes : 29% se déclarant promptes à être « toujours connectées » (+5pts comparés aux hommes) et 1/4  des répondantes se disent libres de couper (+6pts aux réponses des français hommes). 

Plus jeunes = plus dépendants à la technologie
Dans le Monde, les adolescents (15-19 ans) montrent la plus forte dépendance à la technologie, avec près de la moitié (44 %) affirmant clairement leur difficulté à faire une pause technologique, même lorsqu’ils savent qu’ils le devraient. La « techno-dépendance » baisse progressivement avec l’âge : 41 % chez les 20-29 ans, 38 % chez les trentenaires, passe sous le tiers de répondants à partir de 40 ans et finit à seulement 15 % pour les 60 ans et plus. Fondamentalement, le point de bascule est atteint avec les personnes de 50 ans et plus, GfK soulignant un pourcentage plus élevé de répondants affirmant ne pas avoir de problème à éteindre leurs appareils technologiques, en comparaison à ceux pour qui c’est difficile.

« Il est difficile de faire une pause technologique, même lorsque je sais que je devrais en faire une. »

Tranche d’âge Accord Désaccord
15-19 ans 44% 11%
20-29 ans 41% 8%
30-39 ans 38% 12%
40-49 ans 29% 18%
50-59 ans 23% 25% 23% 25%
60 ans et +  15%  33%

Les foyers aux revenus élevés, un profil en grand écart
Sur l’ensemble des 17 pays, 39 % des personnes issues de Foyers aisés trouvent difficile de faire une pause technologique, tandis que 11 % trouvent cela facile… soit un écart de 28 points ! Ce constat est très différent pour les ménages à faibles revenus, parmi lesquels 30 % des interrogés trouvent difficile de couper avec la technologie quand 20 % trouvent cela facile, soit un écart de 10 points.

Les Français, moins soumis à l’hyper-connectivité
Selon l’étude GfK, les jeunes Français se déclarent moins soumis aux technologies que les résultats constatés dans  le Monde. Ainsi, seulement 1 « moins de 30 ans » sur 3 trouve difficile de faire une pause technologique (-10pts comparés aux résultats 17 pays) et, dans le même temps, ils sont 2 fois plus à trouver facile de se déconnecter (19% des 15-19 ans vs 11 % moyenne Monde ; 16% des 20-29 ans vs 8% moyenne Monde).
Même tendance parmi les foyers aisés où GfK constate moins de personnes dépendantes aux technologies (31% soit -8pts vs profils Monde) et une proportion également plus importante de personnes arrivant facilement à faire une pause technologiques, quelque soit leur tranche de revenus. 

La Chine et les Amériques, pays les plus techno-dépendants quand les Allemands déconnectent le plus facilement.
Au niveau Pays, la Chine a le pourcentage le plus élevé d’internautes pour qui il est difficile de faire une pause technologique (43%). Ils sont suivis de près par les pays d’Amérique latine interrogés (Brésil 42 %, Argentine 40 %, Mexique 38 %), les États-Unis arrivant cinquième (31 %). À l’autre extrémité, l’Allemagne affiche le pourcentage le plus élevé (35 %) d’internautes pour qui il est facile de faires une pause technologique. Suivent les Pays-Bas (30 %), la Belgique (28 %) et le Canada et la Russie (tous deux à 27 %).

Grâce à ces résultats, GfK permet de caractériser clairement les marchés, selon leur rapport aux temps et liens à la technologie et ce à plusieurs niveaux : le potentiel d’offre pour les marques à travers les derniers périphériques, pour cibler les clients « toujours connectés » ou bien une offre de services orientée sur les notions de « temps de qualité », en résonnance forte pour les personnes aimant faire une pause avec la technologie.

Un rapport indiquant les résultats par sexe, âge et revenu pour chacun des 17 pays est disponible gratuitement ici

Comparaison par pays, populations les plus techno-dépendantes

Méthodologie

  • Enoncé exact de la question : « Il est difficile de faire une pause technologique (que ce soit de mon périphérique mobile, mon ordinateur, la télévision, etc.), même lorsque je sais que je devrais en faire une. » 
  • Toutes les données fournies dans le présent communiqué représentent les 2 réponses les plus basses (désaccord) et les 2 réponses les plus hautes (d’accord) sur une échelle de 1 à 7 où « 1 » signifie « pas du tout d’accord », et « 7 » signifie « tout à fait d’accord » avec l’énoncé, « Je trouve difficile de faire une pause technologique (que ce soit mon périphérique mobile, mon ordinateur, la télévision, etc.), même lorsque je sais que je devrais le faire. »
  • Source : GfK